L’hystérosalpingographie est un des examens médicaux réalisés sur les femmes. Qu’est-ce que l’hystérosalpingographie ? Nous allons essayer de voir ce sujet de plus près pour en savoir davantage.

Définition de l’hystérosalpingographie

L’hystérosalpingographie est un examen médical pratiqué sur les femmes. C’est un examen radiographique permettant d’explorer l’utérus et les trompes de Fallope en vue de détecter toute forme d’anomalie. Pour vérifier la perméabilité des trompes, il faut, lors de l’examen, injecter un produit spécifique dans la cavité utérine. L’HSG ou hystérosalpingographie, en plus de permettre de vérifier la perméabilité des trompes, sert aussi à confirmer que la cavité utérine est normale, tout comme les orifices internes et externes des trompes et les trompes utérins eux-mêmes. A noter que cet examen ne sert pas à explorer les ovaires. Le plus souvent, l’HSG est demandée par le médecin pour établir un bilan de santé ou bien un bilan de fausses couches répétitives ou tardives. Elle peut aussi être indiquée en cas d’accouchement prématuré ou de saignement utérin. Elle sert d’ailleurs à confirmer une anomalie détectée au niveau de l’utérus après une échographie. En gros, l’hystérosalpingographie est indiquée pendant le traitement de la stérilité, surtout quand celle-ci est d’origine tubaire. Parfois, pour plus de précision, l’hystéroscopie diagnostique peut être pratiquée pour plus de précision. A noter que ce type d’examen peut être contre indiqué dans certains cas notamment chez les femmes enceintes ou en présence d’une infection génitale évolutive.

Déroulement de l’hystérosalpingographie

L’hystérosalpingographie se pratique avant ou après la période des règles, le mieux c’est de faire l’examen pendant la première partie du cycle : entre le huitième et treizième jour. En effet, ce moment-là, c’est certain que la patiente n’est pas enceinte. De plus, il est plus pratique d’analyser l’endomètre cette période car il est plus fin. Sinon, si la patiente n’a plus ses règles puisqu’elle se trouve déjà en période de ménopause, l’hystérosalpingographie peut toujours être réalisée sauf si elle présente des saignements. Il faut, dans ce cas-là, pratiquer l’examen quand la patiente ne présente pas de saignement. Quoi qu’il en soit, la vessie doit toujours être vide pour que tout se déroule bien. La patiente est placée en position gynécologique sous un appareil spécifique de radiographie. Un spéculum est inséré dans le vagin ainsi qu’une sonde pour permettre l’injection du produit de contraste, qui va parcourir la cavité de l’utérus et les trompes. Pour bloquer le retour du produit dans le vagin, le médecin utilise un ballonnet minuscule qu’il faut gonfler. Ensuite, il procède à la prise de nombreux clichés radiographiques. On demande à la patiente de porter une serviette hygiénique puisqu’après l’examen le reste du produit de contraste s’écoule à l’extérieur. Il est possible de présenter des saignements quelques jours après l’hystérosalpingographie. Il ne faut pas hésiter à en parler au médecin car cela peut être le signe d’une infection. Avant l’examen, le médecin doit informer la patiente des douleurs que cet examen peut présenter. En effet, l’insertion de la sonde peut faire mal. A noter que lorsque le produit de contraste se répand, les douleurs peuvent aussi être vives.

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